Le datajournalisme appliqué à la police

Le 12 octobre 2012

Sur un sujet par nature difficile à appréhender, car entouré d'une relative discrétion, le datajournalisme permet de mettre en évidence avec neutralité des données vérifiées. Voici les étapes techniques que nous avons suivies pour réaliser notre carte sur les polices municipales.

Lire l’article : Courir après les policiers municipaux

1. D’abord partir des données de bases laborieusement saisies dans un spreadsheet Google doc.

2. Avoir sous le coude les données de référence généreusement fournies par Emmanuel Salomon sur son site dev.ggouv.fr1 donnant pour chaque ville sa position géographique et son nombre d’habitants.

3. Avec un script utilisant les API Google de spreadsheet

- vérifier qu’on trouve pour chaque ville du premier tableau un enregistrement dans le second tableau.
- si besoin corriger les noms des villes et relancer le script jusqu’à ce que toutes les villes soient correctement identifiées.
- insérer le résultat du produit des deux tableaux dans un troisième qui servira de base à la carte.

4. Enfin, créer une table de fusion à partir de ce dernier, ce qui permet de rendre public les données propres et d’afficher la carte en quelques clics :

Image CC Flickr PaternitéPas d'utilisation commercialePas de modification MizGingerSnaps

  1. Emmanuel Salomon développe ce Social Operating System libre et apartidaire.
    Un jeu sérieux explorant nos capacités à nous organiser ensemble”
    . Il s’agit d’une “plateforme de gouvernance ouverte (basé sur Elgg) sur le nom de domaine ggouv.fr. Ce nom de domaine permet de «typo-squatter» les pages des sites du gouvernement. Depuis n’importe quelle page (ex : http://www.industrie.gouv.fr/enjeux/invest-avenir/) il suffit d’ajouter g devant gouv.fr pour basculer sur la page correspondante sur ggouv.fr.” Si vous voulez donner un coup de main à ce citoyen qui veut “réenchanter la démocratie”, n’hésitez pas. []

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